Dans ma langue maternelle, le Mooré, j’aborde les thèmes de la vie quotidienne et de la sagesse africaine. Je vous invite à un voyage au pays des hommes intègres.
Bien qu’il ait grandi dans la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, Désiré Sankara a été imprégné dans son enfance par les contes, légendes et proverbes mossis racontés par divers visiteurs venus des villages environnants. Avec son oreille moderne, à l’écoute de ce monde traditionnel à la fois mystérieux et idyllique, il donne une couleur originale à ses rythmiques, tantôt festives, tantôt nostalgiques. Il prend également plaisir à explorer des sonorités plus occidentales tout en gardant cette touche africaine qui le caractérise.
« Tajabone » d’Ismaël Lo : le déclic
Désiré Sankara découvre d’ailleurs la musique occidentale à l’âge de cinq ans, lorsque sa mère achète un électrophone au détriment d’une gazinière. Cela aiguise sa curiosité et il s’intéresse par la suite à ses « pères » burkinabés, tels qu’Abdoulaye Cissé et Georges Ouédraogo . Mais c’est en entendant la chanson « Tajabone » (ou « Tâdieu bône ») d’Ismaël Lo (Sénégal), en 1996, qu’il passe le cap et s’inscrit à l’école de musique de Ouagadougou, où il apprend à jouer de la guitare.
Désiré Sankara commence à jouer les standards internationaux dans les hôtels et les restaurants ouagalais pendant quelques années, avant de se consacrer à la composition.
Il se lance ensuite dans un périple à travers l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Togo, Ghana) en quête de nouvelles rythmiques et d’ouverture sur le monde. Il apprend par ailleurs l’harmonica en autodidacte et jouera une de ses compositions avec l’harmoniciste français Jean-Jacques Milteau à Accra (Ghana).
Aujourd’hui installé dans le 18ème arrondissement de Paris, il tourne en France en trio, avec Fabien Janicic (basse) et Tommy Milharo (batterie/percussions), développant les mélodies et rythmes de son Burkina Faso natal : Warba (danse et rythme des cérémonies de baptême ou de funérailles), Wenega (rythme et danse de réjouissance), Liwaga (folklore mossi du Yatenga), Kiègba (danse des fesses pratiquées par les femmes)…
Désiré Sankara compose dans sa langue maternelle, le mooré et aborde les thèmes de la sagesse africaine et de la vie quotidienne des villageois – ambiance de fête, respect des traditions, tolérance entre les peuples. Ces styles musicaux sont gravés en 2011 dans son premier opus « La station n’est pas un lieu de parking, d’engins ni de causeries », comprenant Kudumdé, Saaga, Ouagadougo, Pulho et Macina blues. Pour la réalisation de cet EP enregistré au studio Quadrature, il est accompagné par Tommy Milharo (batterie), Fabien Janicic (basse), Michael Avron (guitare) et Patrick Gorce (percussions).
Depuis, Désiré Sankara tourne sous diverses formules : en solo, en quartet avec un batteur, Tommy Milharo, un bassiste, Fabien Janicic et un guitariste, Michael Avron. En octobre 2020, il est avec son orchestre symphonique pour l’ouverture de la saison culturelle 2020-2021 au théâtre Paul Éluard à Stains, dans la région parisienne. Malgré la pandémie, je vous invite à venir swinguer avec nous (25 musiciens). Je vous propose un voyage aux pays des hommes intègres.
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